Amitié-Espérance

La démarche de « Amitié-Espérance » rejoint celle de Diaconia 2013 : servir la fraternité. En accompagnant des personnes souffrant de fragilités psychologiques…

Diaconia 2013 prend des réalités diverses…

Sa démarche me rejoint personnellement au cœur de ce que je vis dans le groupe « Amitié Espérance » : servir la fraternité en accompagnant des personnes souffrant de fragilités psychologiques (hors hospitalisation)…

Entre crises et espérance :
Je peux témoigner que ce que je vis dans le groupe de Rennes est très souvent source d’étonnement. A travers un compagnonnage fraternel, oser croire que nos épreuves humaines, affectives, psychiques, matérielles, spirituelles - sources de nos combats et de nos fragilités – peuvent être un chemin dans l’espérance. Pour moi, ce « cheminement avec » consiste surtout dans l’écoute de la souffrance exprimée, sans employer les mots « malade, guérison », faisant l’expérience de croire et espérer en la vie, la leur, la nôtre. Il me revient d’être là, présente, de marcher aux côtés de ces personnes en grande souffrance psychique, quels que soient leur état du moment, leur histoire, leur vie de tous les jours, sans nier le réel de leurs difficultés.
J’essaie de poser mon regard sur ce qui les fait vivre, grandir, selon la mission confiée à l’accompagnant. C’est le pas à pas, le « Rien que pour aujourd’hui » de Thérèse de Lisieux, patronne de ce mouvement.

Un vent de bonheur ! Vivre !
N’est-ce pas un peu de cela que me partage aujourd’hui cette jeune femme B. M. :
« Me voici en ce moment, comme une petite herbe folle… Malgré mon traitement lourd, je sens en moi cette ivresse, et je remercie Dieu de sa présence dans les petits moments du quotidien qui - au lieu de m’abattre - font tout simplement partie de ma vie et m’aident à me stabiliser. Je suis moins stressée, je vis mieux… »

… ou encore André :
Alors que je recevais d’André un grand merci pour un service que je lui avais rendu et qu’à mon tour je lui avouais mon bonheur de le lui rendre, je reçois de sa part cette parole : « Grande est la joie de la main qui reçoit, plus grande est la joie du cœur qui sait donner ». Puis il me fait cette confidence : « Je suis un contemplatif… Je désirais être moine ». J’avais déjà remarqué la profondeur de ses réflexions depuis que je le connais.

Que de surprises, d’occasions d’admiration…, chez nous, les accompagnants !

Sr G. M., SCR

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