Nous commençons une série d’articles sur la place de l’Eglise au service de la santé au Burkina Faso
Hier comme aujourd’hui, on peut noter une large contribution de l’Eglise Catholique aux progrès de la santé au Burkina Faso.
Les Pères Blancs, fondation du Cardinal Lavigerie, sont arrivés au Burkina Faso en 1901. Voici les orientations claires que le fondateur donnait à ceux qu’il envoyait en mission : “A chaque maison de mission pourront être rattaché un dispensaire qui sera tenu par des frères de mission… On traitera les malades avec charité et on leur donnera tout ce que l’on pourra pour les soulager. C’est en guérissant les malades que Notre Seigneur Jésus Christ a gagné le cœur des habitants de la Judée. Nous ne ferons pas comme lui des miracles de puissance, mais faisons des miracles de dévouement et de charité”.
C’est pour cela qu’il intègre des cours de médecine à la formation reçue au noviciat. Il leur demande aussi d’aimer profondément les gens à qui ils sont envoyés. Les Pères Blancs, les Sœurs Blanches, et aussi les Missionnaires de différentes Congrégations - dont celle des Sœurs de Rillé-Fougères - auront à cœur, au fil des ans, d’être particulièrement au service des malades.
Peu après la fin de la conquête coloniale, en 1900, les Pères Blancs fondent un premier poste en Haute-Volta, à Koupéla. Rapidement, ils réussissent à aménager un petit dépôt pharmaceutique destiné à attirer les populations… Dès leur arrivée à Ouagadougou, en 1901, ils recueillent sous une paillotte quelques lépreux et des vieillards. En 1913, les Sœurs Blanches ouvrent une modeste infirmerie, peu après leur arrivée…
Envoyé par les Sœurs missionnaires du Christ Rédempteur au service de la santé au Burkina