
C’est la veillée tragique, jardin des oliviers Où dans la nuit tombée ils sont tous endormis. Trempé, sueur et sang, à deux genoux Il prie Voit la fin approcher et qu’on va l’arrêter…
Son esprit ébranlé par l’urgente menace. Si Dieu l’a pénétré pour être aussi Lui-même Il n’en souffre pas moins dans sa nature humaine C’est un homme qui tremble de toute sa carcasse
Il voit ce qui l’attend, la coupe qu’il doit boire Qu’elle s’éloigne de lui ! Il n’est pas un héros ! Il implore son Père car vraiment c’en est trop Mais, fils obéissant, il continue à croire.
Nous rappelant ses mots et surtout son calvaire Deux mille ans sont passés et nous sommes là Revivant tout ce qu’il souffrit en ce temps-là Nous ne l’oublions pas, et ne pouvons nous taire.
Si tu as pris conscience de cet amour-passion D’un Dieu donnant son fils puis le faisant revivre Ayant vaincu la mort, alors, tu peux le suivre. C’est ta veillée, prélude à ta résurrection.
Poème de Christian DELHOMME, transmis à Madeleine R., SCR, Nanterre