La Paix aurait pu être une fleur sauvage, de ces fleurs des champs que nul ne sème ni ne moissonne. Il aurait suffit de ramasser la Paix comme on ramasse des champignons ou comme on cueille la bruyère ou la grande marguerite.

Au contraire la Paix est un travail, c’est une tâche. Il faut faire la paix comme on fait du blé. Il faut faire la paix comme il faut des années pour faire une rose et des siècles pour faire une vigne. La paix n’existe pas à l’état sauvage : il n’y a de Paix qu’à visage humain.
Jean DEBRUYNE (extraits) Envoyé par Sœur M. Françoise C., SCR