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En 1965, une pièce de théâtre nommée « La Vieille Tour » est créée pour mettre en scène l’histoire de la fondation de la congrégation. La tour emblématique de la maison-mère datant XVIIIe siècle est un rare vestige de l’abbaye des Génovéfains.
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Cette Vieille Tour de Rillé est personnifiée et elle conte aux spectateurs ce qu’elle a vécu au moment de la Révolution. Les fondateurs de la congrégation (Anne Boivent et Jean-Baptiste Le Taillandier) sont mis en scène dans leur chemin de vie et de pensée, jusqu’à la naissance de la congrégation et l’achat de la maison-mère à Rillé.
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La pièce de théâtre montre comment la Vieille Tour, Anne Boivent et Jean-Baptiste Le Taillandier surmontent les épreuves du temps, grâce à l’amour : « Il faut se méfier des vieilles tours, leurs vieux murs chancelants peuvent abriter plus d’amour que la forteresse hérissée de créneaux ne peut entasser de haine. Et tôt ou tard, c’est toujours l’amour qui l’emporte, et l’amour… c’est la vie ».
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Ce jeu scénique allie le drame, l’histoire, l’humour, le chant et la danse. La pièce est écrite par l’Abbé Eugène Royer, puis mise en scène par Roger Guillo, secrétaire général de la Comédie de l’ouest. Les décors et costumes sont réalisés par Claude Bessou. La chorégraphie est faite par Irène Chevallier, professeur au conservatoire de Rennes. Enfin, la musique est composée par l’abbé Yves Legrand.
« La Vieille Tour » est jouée durant trois représentations au théâtre de la nature, situé dans l’enceinte du château de Fougères. Les journaux de l’époque comptent entre 6 000 et 7 000 personnes, dont 5 000 étaient des enfants.