La poule du père Picot…

« Une poule sur un mur… » C’est le début d’une comptine bien connue. C’est aussi celui d’une histoire vraie qui s’est passée le 21 février 2022, au 116 rue de la Pinterie-Fougères - jadis maison de J-B. Le Taillandier.

Le mur d'enclos de 3 mètres

« Une poule sur un mur… » C’est le début d’une comptine bien connue.

C’est aussi le début d’une histoire vraie qui s’est passée le 21 février 2022, au 116 rue de la Pinterie à Fougères - jadis maison de Jean-Baptiste Le Taillandier (notre Père Fondateur) - que notre communauté a le privilège d’habiter aujourd’hui…

8h30, Jeannine sort dans le jardin. Elle aperçoit une jolie poule rousse juchée sur le mur d’enclos (environ 3 m de hauteur). La gallinacée cherche à descendre, mais semble un peu embarrassée… Après un temps d’hésitation, elle atterrit au milieu des parterres.

9h15, c’est l’heure pour Jeannine de monter à son service à la maison-mère de Rillé. En passant à l’accueil, où j’assure le standard, elle me prévient : « Marie, nous avons un locataire dans le jardin ».

La poule atterrit au milieu des parterres

Quand je reviens de Rillé vers 14h00, je pousse la petite porte du jardin qui donne sur la ruelle du Nançon. L’ouverture de la porte effarouche la poule qui, depuis le matin, se sentait tout à fait à l’aise et bien tranquille dans l’enclos. Son accueil n’est pas chaleureux, mais… tant pis, je suis chez moi ! Je laisse la poule picorer et je rentre à la maison.

18h00, la nuit est déjà tombée. Jeannine et moi nous posons quelques questions : « A qui appartient la poule ? Qu’allons-nous en faire cette nuit ? »

Christophe, un voisin vient de rentrer du travail. Je lui téléphone et lui fais part de notre souci. Christophe : « Ce doit être une des poules des petites Dubois. Depuis quelques mois, Maryse et Eliane - 6 et 12 ans - ont chacune une poule. Je vais appeler Yves leur père ».

Quelques minutes passent, et Yves sonne à notre porte. Munis d’une lampe de poche, nous essayons de trouver la poule. Celle-ci s’est réfugiée contre le mur sous la brouette. A notre approche, elle s’envole, apeurée. Après un moment, Yves, qui a l’habitude, l’attrape, la prend dans ses bras tout en la caressant pour la rassurer. Il regarde la bestiole de plus près et me dit : « Ce n’est pas une de nos poules… ! C’est probablement une des poules du père Picot. Elle s’est envolée de l’enclos par-dessus le Nançon jusque sur votre mur. Je l’emporte chez nous ; elle va passer la nuit à l’abri avec les nôtres et, demain, je la rendrai à son propriétaire ».

Le lendemain matin : un beau cadeau dans l'allée de notre jardin !

Tout se termine au mieux. Le lendemain matin, belle surprise, il y a un gros œuf dans l’allée de notre jardin. Un « merci » sans parole.

Dans la matinée, j’aperçois le père Picot qui donne à manger à ses poules. Il grommelle et semble soucieux.

  • « Bonjour Monsieur Picot, vos poules sont contentes de vous voir. Elles vous attendaient ».
  • « Mais il m’en manque une ! »
  • « Rassurez-vous, elle n’est pas loin. Yves va vous la rapporter. Hier, elle a voulu faire une escapade en sautant jusque sur le mur, et elle s’est retrouvée dans notre jardin. Yves l’a hébergée chez lui pour la nuit. Il va vous la rapporter dans la journée ». Je vois un beau sourire sur le visage de Monsieur Picot.
La jolie poule rousse du père Picot…

Epilogue : Jeanine et moi avons mangé l’œuf (avec un autre) en omelette, le vendredi suivant !

Sœurs Marie D. et Jeannine D., SCR, Fougères

Les poules de Mr Picot sont de l'autre côté du Nançon Réfugiée derrière la brouette
Revenir en haut