Dès 1833, des malades incurables sont recueillis à la communauté de Rillé où on ouvre un hospice pour eux. Les Fondateurs tiennent beaucoup à cette œuvre, car elle met l’Institut au service du Crucifié dont « l’agonie se prolonge jusqu’à la fin du monde »
En 1840, les paroisses rurales sollicitent des sœurs pour l’éducation des enfants : les fondations se multiplient à la cadence du recrutement : 2 maisons en 1842, 24 en 1855, 70 en 1862…
Les malades ne sont pas oubliés. Les Fondateurs envoient dans chaque établissement scolaire une sœur chargée des soins à domicile.
En 1846, c’est le début de l’œuvre des sourds-muets, qui devient vite florissante, et gagne le cœur du public fougerais jusqu’alors acerbe et méfiant.
En 1858, une pensionnat de jeunes filles est ouvert à Rillé…
"La Congrégation, écrivait le Fondateur, a poursuivi son chemin vers le but où elle tend sans bruit, sans frapper à la porte de personne, entrant tout simplement quand elle la trouve ouverte, sans trop s’occuper si c’est la porte d’un riche ou d’un pauvre…"
Si, traditionnellement, la MISSION des Sœurs était surtout accomplie dans les Institutions près des enfants et des jeunes, des malades, des personnes âgées, des personnes handicapées (en particulier les sourds)…,
Depuis 1968 (en fidélité à l’esprit du Concile Vatican II), les lieux de vie et les formes de la Mission se sont beaucoup diversifiés, en France et à l’étranger : dans la pastorale, le travail social, la présence dans les quartiers, les usines et bureaux, les actions de solidarité et de proximité…
Aujourd’hui - comme à l’origine - ce qui importe, ce n’est pas l’action, mais c’est l’esprit qui, de l’intérieur, anime l’action…