Jésus, fatigué de la route avec ses disciples se repose près du puits de Jacob, à midi, l‘heure le plus chaude.
Une Samaritaine l‘approche, montant une marche et portant une cruche. Son corps est un peu courbé et hésitant. C‘est bien normal à cette heure-là. En général les femmes viennent puiser l‘eau à l‘heure matinale ou bien dans la soirée.
Mais elle a voulu éviter les femmes, vu sa vie passée : cette soif connue de l‘amour des hommes !… Avec un regard très doux, Jésus la regarde et prend la parole. Une rencontre personnelle, une conversation tête-à-tête. Elle est très étonnée qu‘un Juif, peut-être même un Rabbi, prenne l‘initiative.
Jésus bouleverse les règles par rapport aux Samaritaines. Il détruit aussi les préjugés et les étiquettes concernant la femme, et il la respecte. Lui seul peut remplir le “vide”dans son cœur. Elle ne le comprend pas et pose des questions, auxquelles il répond tranquillement.
Il s‘agit de deux niveaux : avoir soif et boire, mais aussi s’ouvrir à la foi. Petit à petit, la Samaritaine va connaitre Jésus qui se laisse connaitre. Il montre qu‘il la connait profondément, sans juger. Il donne même des compliments, parce qu’elle a dit la vérité.
La conversation avec Jésus, le Messie, l‘a renouvelée et elle devient témoin de Jésus quand elle va tout raconter à ses concitoyens.
Les disciples, revenant de la ville, ont pensé à des besoins corporels. Jésus leur a montré que les besoins spirituels étaient pour Lui plus importants : la relation des personnes et - par Lui - la relation à Dieu même.
Probablement un défi pour nous aussi ?