Vos témoignages

• Hélène R. 5 mai 2024 22:55

  Un repas de noces coloré, animé. La scène se passe dehors, comme pour un pique-nique. Autour de la table un peu garnie, ont pris place les mariés en vêtements somptueux, au centre ; de chaque côté les invités : apôtres et quelques femmes ; et à gauche au premier plan, Marie et Jésus, reconnaissables à leur auréole de sainteté ; en avant de la table, les 2 serviteurs affairés autour des 6 grandes jarres joliment décorées. A l’arrière sur fond de ciel bleu se détache un grand bâtiment harmonieux en plusieurs parties, évoquant une demeure luxueuse.

  Et pourtant, d’après le texte d’évangile, le vin vient à manquer ! Marie, soucieuse de la joie de tous, s’en est aperçue la première et n’a pas tardé à rejoindre son fils pour lui en faire part, comme si déjà elle pressentait qu’il y pourrait quelque chose… Le geste est beau et discret : à peine si sa main a effleuré l’épaule de Jésus pour attirer son attention. Jésus s’est retourné, il a compris. Et pratiquement dans le même temps, il a agi. A peine sa main droite levée, le miracle s’est accompli : les serviteurs ont déjà rempli les jarres et donné à goûter l’eau changée en vin ! Étonnamment, l’auteur a voulu montrer que tout s’est passé simultanément.

  « Ce fut le premier miracle de Jésus ». Marie a été celle qui l’a fait devancer son heure…

  Aujourd’hui que nous sommes dans le temps de l’Église, symbolisée peut-être par ce beau bâtiment, Marie demeure pour chacun de nous celle qui se laisse toucher, celle qui intercède promptement pour que nos peines soit atténuées, pour que nos demandes soient exaucées, pour que notre joie soit complète.

• M. Thérèse Gr. 3 mai 2024 22:36

  Décor oriental somptueux. La scène présente un couple royal au milieu d’invités à un repas de Noces, mais peu de choses sur la table…

  Marie et Jésus, majestueux, nimbés de l’auréole divine, se concertent. Ils ont dû intervenir près des deux serviteurs du repas. L’un apporte une belle coupe d’eau ; l’autre continue de verser une eau abondante dans six grandes jarres décorées.

  Que se passe-t-il ? Jésus lève la main pour bénir le pain posé sur la table et la coupe que lui offre le servant… Le pain se multipliera, l’eau devient le vin de la Fête.
  L’eau et le vin des noces ne s’épuiseront plus. Jésus fait Alliance avec notre humanité.
  Le pain et le vin deviennent le signe de « son Corps livré et de son Sang versé pour nous ». C’est l’Eucharistie, « la Messe sur le monde ».

  Au banquet des Noces éternelles, préparé par Dieu et ses anges, nous serons servis par Jésus, l’Époux de nos vies.

• Hélène Ha 2 mai 2024 21:27

  Au centre de cette scène, les jeunes mariés trônent au milieu des convives, vêtus de couronnes et de tenues aux couleurs éclatantes. Au premier plan, un homme verse de l’eau dans les jarres qui devient ’’ vin des noces’’. Parmi les convives, deux figures reconnaissables à leur auréole se détachent particulièrement, : La mère de Jésus et Jésus lui-même.

  Chaque personnage, orienté vers Marie et Jésus, exprime à travers son attitude une réaction face au miracle qui se produit.

  Le vin vient à manquer : un moment de tristesse pour les mariés. L’intendant a-t-il vu trop juste dans ses préparatifs ? Qu’importe ! Le fait est là, et la mère de Jésus présente et attentive, s’en aperçoit la première.

  Marie, pose doucement sa main sur l’épaule de Jésus. Ses yeux, empreints de compassion, rencontrent les siens. Elle parle avec Jésus sans lui adresser de demande directe. Marie transmet simplement l’information : « Ils n’ont plus de vin ». Marie ne cherche pas à imposer sa volonté à Jésus. Elle préserve la joie de tous les invités et vient en aide aux époux en difficulté. Son attitude est empreinte d’humilité et de confiance en la bonté de Jésus.

  Sa confiance en Jésus et sa demande aux serviteurs : « Tout ce qu’Il vous dira, faites-le », soulignent son rôle de médiatrice entre les hommes et Dieu.

  Dans l’ombre des convives, Marie et Jésus sont plus que de simples invités. Ils sont les artisans d’un miracle qui transforme l’ordinaire en extraordinaire.

  Et nous ? Dieu est présent dans les détails de notre existence. Il nous invite à faire confiance à sa grâce et à chercher sa présence dans les moments ordinaires de notre vie.

  • Jésus et Marie au mariage de Cana 13 mai 2024 21:54, par FRENEL

    Deux remarques : l’icône est polychrome traduisant la joie, le fête ; Le thème de l’alliance est récurrent dans la bible se déclinant sous les mots noces, époux, fiançailles…Jésus est l’époux par excellence , il scelle l’alliance nouvelle et nous convie aux noces éternelles. Les mariés : c’est leur jour, hélas l’inquiétude les gagne : plus de vin. Le calcul a été trop juste. Malgré tout ils pensent à Jésus. Jésus est présent d’une profonde humanité. Sa présence est attentive face au problème survenu et Jésus ne veut pas que cette fête de l’alliance nuptiale tourne casaque, car c’est dans cette alliance apportée par Jésus que s’inscrit l’alliance du mariage. Marie est derrière Jésus mais combien présente au problème survenu. Elle sait dire au creux de l’oreille de Jésus :« ils n’ont plus de vin ». Elle est pleinement associée à la mission de Jésus. Jésus répond un peu sèchement à sa mère : « Femme que me veux-tu ? » Marie est comme en toile de fond dans l’espace évangélique ouvert par Jésus. « A Jésus par Marie ». Marie sait que Jésus saura tirer de l’embarras les invités en disant : « Faites tout ce qu’il vous dira » .Marie femme de la confiance. Le maître du repas et les serviteurs répondent à la demande de Jésus. La parole de Jésus est efficace et efficiente. Ah si j’avais la même docilité à la parole de Jésus, ma vie pourrait peut- être devenir un meilleur vin. Quant aux apôtres ils ne savent pas trop ce qui va advenir. et pourtant, à partir de ce fait, ils découvrent l’identité de Jésus. N’avons-nous pas besoin de signes pour entrer dans une meilleure connaissance de Jésus : signes du pardon, de l’eucharistie, de la fraternité. Puisse le vin nouveau de nos eucharisties être signe de joie et faire de nos assemblées des alliances sans cesse à renouer. R.Frénel