Qui était notre amie Madeleine Ferrand qui nous a quittés subitement le 07 septembre 2021 ?
Née le 3 juillet 1928 à St Pierre Langer (Manche), Madeleine - avec sa sœur Germaine - a vécu une enfance très heureuse. Mais le décès accidentel de son papa en 1941, en pleine guerre, a stoppé cette vie de famille qui a dû revenir en Ille et Vilaine. Madeleine a 13 ans et continue des études.

Munie du Brevet Élémentaire, elle devient enseignante, un an à Liffré et le reste de sa carrière à La Chapelle St Aubert (35) pendant 43 ans. Elle était aimée des enfants et estimée des familles. Malgré sa petite taille (“la petite demoiselle” comme on l’appelait), elle avait une autorité bienveillante sur les élèves de sa classe à plusieurs cours : CP, CE1, CE2. Son souci était d’aider chaque élève à progresser selon ses possibilités et de ne laisser aucun à la traîne : pour cela elle se dépensait sans compter. Le savoir, l’éducation, la politesse, le savoir-vivre avaient pour Madeleine une grande importance ainsi que l’éducation chrétienne. Beaucoup de ses élèves ont su lui manifester leur reconnaissance.
Arrivée à l’âge de la retraite, la catéchèse, l’accompagnement des familles en deuil ne l’ont pas laissée au chômage. Ayant quitté la Chapelle St Aubert en 1993, Madeleine a continué à partager les joies et les peines des familles de cette commune. Ceux qui sont venus la visiter dans son appartement au 46 ter, rue de Nantes à Fougères ont toujours reçu un bon accueil. Dans l’immeuble, les relations de bon voisinage étaient très importantes pour elle qui se refusait à faire de la peine à qui que ce soit.
Depuis quelques années, Madeleine faisait partie d’un groupe de Laïcs associés qui réfléchissent sur la spiritualité des sœurs de Rillé et essaient de marcher sur les traces de leur fondatrice Anne Boivent.

C’est cette vie toute donnée au Seigneur et aux autres, à travers l’humble quotidien, que nous allons offrir au cours de cette Eucharistie.
Présentation de la vie de Madeleine (lors de ses obsèques, le 10 septembre).
Transmise par Sœur Hélène R., SCR