Marie : L’expérience du confinement, comment je l’ai vécu…

Depuis plus d’un an maintenant, cette « retraite » forcée - due au confinement - a été pour moi l’occasion de m’arrêter et de réfléchir au sens que je veux donner à ma vie.

Marie

Depuis plus d’un an maintenant, cette « retraite » forcée - due au confinement - a été pour moi l’occasion de m’arrêter et de réfléchir. Les quelques lignes qui suivent reflètent un peu mon cheminement par rapport au sens que je veux donner à ma vie.

Le contraste brusque et imposé - entre mon activité habituelle et cet arrêt soudain - m’a fait prendre conscience du fait que je ne suis pas maîtresse du temps : celui-ci m’est donné. Je suis obligée de reconsidérer mes priorités. Je me retrouve face à moi-même, et je définis ce qui, à mes yeux, est essentiel.

  • La prière, d’abord. Je me souviens d’avoir prié avec ferveur et régulièrement, pour que cesse cette épidémie (avec la prière de Monseigneur d’Ornellas à la Vierge de La Peinière, et celle de Monseigneur Scherrer à la Vierge de Pontmain). La crainte de la maladie était, je l’avoue, une part de ma motivation.
  • Puis, j’ai élargi mon champ de réflexion, à la faveur de certaines discussions avec mes proches. Prier, c’est important, mais je me dois alors d’être en accord avec mes convictions : la charité, l’amour du prochain. Sur le plan concret, cela implique nécessairement rendre service, savoir écouter sans porter de jugement, sans vouloir convaincre ; et ceci dans la durée.

C’est là que je me rends compte combien les rencontres avec les Sœurs de la Communauté de Rillé m’ont été et me sont précieuses. La messe du dimanche à la chapelle, celles de la semaine et nos rencontres-partage de Famille Spirituelle me manquent aussi.

Je remercie toutes les personnes que j’ai rencontrées et qui m’ont aidée dans ma réflexion.

Le groupe « Laïcs Famille Spirituelle » en visite à la maison natale du P. J-B Le Taillandier, fondateur

Marie M., membre du groupe « Laïcs Famille spirituelle SCR », Fougères

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