Connaissez-vous les bons Samaritains d’aujourd’hui ?

Quentin, 15 ans, et Mateo, 19 ans, sont “Bons Samaritains”…

Évidemment, cela nous renvoie à la parabole de Luc 10,29ss, racontant l’histoire de ce bon Samaritain qui porte secours à un homme laissé à demi-mort par des brigands sur le bord de la route, sans se soucier de son identité.

C’est ainsi qu’on appelle aujourd’hui toute personne formée aux gestes de premiers secours, qui peut être appelée grâce à une application “Staying Alive”, pour porter secours à une personne en arrêt cardiaque signalée à proximité, afin d’intervenir en attendant l’arrivée des pompiers. Car ceux-ci - qui sont irremplaçables - ne peuvent guère arriver sur les lieux avant 10’ après leur appel ; or il y a urgence, car le cerveau d’une personne en arrêt cardiaque perd 10% de son activité par minute.

Quentin, jeune sapeur-pompier

Quentin, âgé de 15 ans, fait partie des jeunes pompiers et Mateo, son frère âgé de 19 ans, est bénévole de la protection civile. Ils ont suivi tous les deux une formation aux secours en équipe et sont “Bons Samaritains”. S’ils ont fait ce choix, c’est parce qu’ils sont habités depuis leur enfance par le désir d’aider les autres.

Ils ne pensaient sans doute pas vivre si tôt ce qui leur est arrivé ce dimanche matin, 7 MAI 2023. Alors qu’ils étaient à peine réveillés, leur smartphone a vibré, leur apprenant qu’un cycliste était en arrêt cardiaque non loin de chez eux. Alors, sans trop réfléchir, ils se sont préparés et ont demandé à leur maman de les emmener, non sans avoir pris la précaution de passer par la salle de sport pour prendre un défibrillateur, précieux sésame qui sera efficace sur les lieux.

Matéo, agent de la protection civile

Les voilà donc arrivés près du cycliste. Quentin prend le relais de l’ami de la victime pour le massage cardiaque, pendant que Matéo prépare le défibrillateur grâce auquel il donne un choc au cycliste en arrêt cardiaque, ce qui provoque ce qu’on en attend. Au bout de 3’, le pouls se met à repartir, grâce aussi à un ballon - le “bavu” - qui insuffle de l’air, apporté par un pompier de Beaucé. C’est alors qu’arrivent les pompiers devant lesquels nos jeunes secouristes se retirent. Leur propre travail est accompli. Même s’ils ne se considèrent pas comme des héros, ils reconnaissent avoir sauvé la vie de ce cycliste. Grâce à leur smartphone toujours activé.

Oui, bravo à vous deux, Matéo et Quentin, rencontrés plusieurs fois en famille !

Sœur Gabrielle H., SCR

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