Des sessions comme la dynamique de groupe, la connaissance de soi, la maturité psychoaffective et sexuelle, foi et culture sont proposées.

Judith, postulante, nous donne quelques échos de la formation sur la dynamique de groupe :
« C’est une session que nous avons reçue en novembre 2024, dans le but de nous aider à vivre une vie de groupe et, plus, une vie de communauté. Le formateur était frère Victor, frère de la sainte famille de Nazareth.
Il a défini le groupe comme étant un projet commun, ayant des relations sociales de dépendance explicite et réciproque, où les expressions comme “miens”, “siens” et “tiens” disparaissent et où naît l’expression “nous”.
Les objectifs du groupe : viser à maintenir l’équilibre.
Il y a différents types de dynamiques de groupe : dynamiques de résolution des conflits, de communication, de connaissance de soi et de l’autre, de coopération et de collaboration.
Divers types de groupes existent : la foule, la bande, le groupement…
Nous avons abordé le passage du groupe à l’équipe : dans l’équipe les membres sont au même niveau et interagissent ensemble ; par contre dans le groupe il y a un responsable et les membres exécutent ce qu’ordonne ce dernier.

Et la communauté ? Voici quelques caractéristiques de la vie communautaire : elle peut être
- lieu de relation vraie et d’amour fraternel
- lieu de pardon et de réconciliation
- lieu de révélation de nos limites et de notre égoïsme, mais aussi de croissance vers la liberté
- un cœur, une âme et un esprit.
- un lieu d’alliance
Dans la vie communautaire, des maladies s’installent telles que les critiques, les mésententes, l’hypocrisie. Mais elles peuvent trouver remède dans le courage, l’humilité, l’acceptation des corrections fraternelles. Leur remède commun est l’amour.
La connaissance de soi est nécessaire dans une communauté pour travailler à vivre en harmonie avec les autres. La connaissance de l’autre passe par la connaissance de soi, l’acceptation de soi, l’amour de soi. Mais il existe des complexes d’infériorités que l’on a du mal à déraciner.
Frère Victor, insistant sur la place importante de la communication, nous a montré comment essayer de gérer les différents types d’interlocuteurs : le timide, le bavard, le querelleur, le type je sais tout, l’opposant, le rusé, le désintéressé, le type aparté, le type collet monté…
Il reste que la communication n’est pas sans obstacles dont : les fausses interprétations des idées des autres, le manque d’écoute, le souci de donner une image à sa personne, l’indiscrétion ».
